mardi 17 février 2009

préférez-vous les chats ou les chiens ?



VOICI UN REGARD ...SUIVI D'UN AUTRE QUI NOUS SUBJUGUE PAR SON MYSTERE.
ALORS, CHAT OU CHIEN ?

vendredi 13 février 2009

L'homme du métro

Il y avait du monde dans le métro et j'occupais toujours la même place. Il est monté à son tour et a pris sa place.
Il a évité mon regard, fait comme si on ne se connaissait pas. Puis, une espèce de rocker est monté, l'air bizarre. Il m'a regardé et a commencé à me parler. Il était pas mal : grand, blond, la mèche ondulée façon Johnny des années soixante, mais il m'embêtait vraiment. Je ne savais pas quoi faire ni quoi lui répondre, alors j'ai tenté mon va-tout. Et en m'adressant à mon voisin d'en face qui semblait beaucoup s'amuser :
- Chéri ! Dis-lui donc qu'on est mariés ! Qu'il me fiche la paix !
Et c'est comme ça que le miracle a eu lieu.
- C'est vrai quoi ! Laissez tomber ! Elle est prise et par moi.
Et joignant le geste à la parole, il s'est assis à côté de moi.
Le beau blond a eu une mou désabusée et c'est à la station suivante qu'il est descendu.
- Merci, c'était sympa. Ne m'en veuillez pas pour hier. Je tiens à m'excuser et je vous offre un verre. Alors, ça vous dit ?
Je n'en revenais pas de ma propre audace et cela ne faisait pas partie de mon boulot.
Qu'est-ce que je faisais ? Il fallait qu'il sache. C'était ma petite voix intérieure qui me parlait. Pourquoi devait-il savoir ? Je n'en avais pas envie mais alors pas du tout car je m'amusais bien pour une fois !
- Si on descendait là ?
On avait raté Gare du Nord et on était maintenant Gare de l'Est.
Il me plaisait et il était drôle !
- Descendre Gare de l'Est ? Oui, pourquoi pas ! Il y a toujours beaucoup de monde ici, vous savez. Il faut se trouver une place quelque part.
Il me regarda bizarrement et éclata de rire.
- Oh, ne craignez rien, il y a toujours des places, surtout à cette heure là !
Mais arrivés dans la gare, nous dûmes vite déchanter. Que de monde ! Pourtant, au buffet de la gare, il restait une petite table dans un coin. C'était suffisant.
- Voilà. On est bien ici. Que prenez-vous ?
- Heu, un thé, un thé au lait. Froid le lait !
Le garçon attendait déjà à notre table.
- Ces messieurs-dame désirent ?
- Un petit noir et un thé au lait. Froid le lait.
Et le garçon disparut, nous laissant en tête-à-tête.
- Vous n'enlevez pas votre chapeau ni vos lunettes ? J'aimerais connaître la couleur de ces yeux qui me suivent depuis ces jours dans le métro ! Vous m'avez intrigué, franchement ! Qui êtes-vous ?
Oh la la ! Toutes ces questions !!! Je croyais que les hommes ne parlaient pas !
Je suis gâtée avec le mien ! Je ne pouvais décemment pas ôter mon chapeau et encore moins mes lunettes !
- Je ne peux pas vous montrer mes yeux. Ils sont quelconques et je porte une perruque. C'est ma maladie qui veut çà. ( Alors là, quelle menteuse !)
- Ha, dommage ! Au fait, moi c'est Tristan. Je travaille au Père-Lachaise, enfin, à côté, et vous ?
- Le Père-Lachaise ? Je connais bien et c'est vraiment un coin sympa : Qu'est-ce que je fais ? Heu... surveillante. Oui, c'est ça. Je fais de la surveillance.
- Ah ? Et vous surveillez quoi ?
Le serveur arriva juste à point avec nos consommations.
-

vendredi 6 février 2009

voyage lointain



Dans les pays asiatiques, tout se passe sur le fleuve...
Témoin, cette femme pourtant âgée qui continue son commerce.

voyage lointain


Ce moinillon n'a pas encore la coupe totale "je suis un bonze et un vrai" mais il est bien parti vers sa destinée.
Et de dos, on peut admirer les plis savamment portés par cet homme en prière.

voyage lointain suite



Qui a dit que les crevettes étaient toutes pareilles ?
La circulation aussi vaut un coup d'oeil !
et ce n'est pas fini !