samedi 31 mai 2008
anniversaire
le temps passe mais comme ce bouton de rose, il permet à la tendresse de s'épanouir. Et comme pour la marguerite, ce n'est pas le nombre de pétales qui définit l'amour que l'on se porte !
Je souhaite un très joyeux anniversaire à la personne qui saura que ce message lui est destiné...
suite et fin du feuilleton
« Ouais. Ben t’as k le fer toute seule. J’en ai marre de cette pièce. » Jon sondait les murs, espérant trouver une sortie ou une autre pièce.
« Si tu fais un effort pour parler, Jon, tu trouveras. J’en suis sûre ! »
Clémentine s’avance vers le quatrième mur. Rien n’y est écrit.
Clémentine commence une phrase et cette phrase reste inscrite sur le mur dans un miroitement multicolore accompagné d’une mélodie cristalline.
« Eh Jon viens voir un peu ici ! »
« Koi ? Keske t’as encore ? » sur les murs, les mots claquent comme des coups de fouets et des grincements horribles vrillent les tympans.
« Oh Jon ! fais attention à tes paroles. Ces sons sont affreux ! Mais regardes plutôt ! »
Clémentine a recopié le texte de leur dictée sans aucune faute et le mur étincelle, vibre et c’est une harmonie fastueuse de couleurs et de sons.
« Tu vois ? c’est fantastique ! »
« Ouais, ben j’aimerais mieux être dans ma chambre et dormir. P’t’êt ben kon dort et kon rêve ? »
Trois des murs se mettent alors à rougir et à hurler comme des sirènes.
« Non ! non ! c’est insupportable ! Bon, j’ai compris. Je voulais dire que j’aimerais être dans mon lit, dans ma chambre plutôt qu’ici, dans cette horrible pièce. »
Jon se retourna vers le mur couvert par la dictée de Clémentine. Il n’y avait plus rien. Sa sœur avait disparu.
« Clémentine ! Clémentine ! Où es-tu ? »
Jon hurlait car la pièce semblait se rétrécir, les murs se rapprocher.
Pris de panique, Jon courut vers le fond de la pièce. Il semblait n’y avoir jamais de fin. Il trébucha et se heurta le front à quelque chose de dur et mille étincelles explosèrent dans son crâne.
Quand il ouvrit les yeux, la première chose qu’il vit fut son tabouret renversé dont un des pied semblait le narguer. Il se releva, s’assit et son regard fut attiré par des feuilles éparpillées sur le sol.
En bougeant, une douleur lancinante lui vrilla la tête. Il se tâta le front et sentit une énorme bosse douloureuse.
Il attira à lui les feuilles et commença à lire. Un vertige le pris.
« Clémentine et Jon viennent de se réveiller. Il sont entourés de murs tout blancs… »
petite histoire
l'autruche est différente de la cigogne en cela qu'elle mange du fromage !
Elle est donc plus grosse et vole moins bien.
Dès qu'elle sait que le fermier a fini de faire ses munsters, on peut la voir voler très vite comme une folle, presque en rase-motte et se précipiter sur un fromage !
Contrairement à la cigogne, elle nourrit ses petits exclusivement au lait en leur donnant la tétée.
Elle a les pattes oranges et son plumage est duveteux et plutôt jaune.
Son long bec rouge est rond pour pouvoir aspirer le fromage quand il est encore mou !
L'autruche d'Alsace ne se trouve que là-bas. N'allez pas la chercher ailleurs !
Elle est très difficile à observer et lorsqu'elle vole en rase-motte pour aller chercher du fromage, il est très difficile de la voir.
On ne connait pas très bien son habitat. Sûrement un nid très profond mais pas sur un toit ! Elle est trop lourde !
Certains éminents scientifiques spécialistes pensent qu' une cigogne égarée en Afrique aurait succombé aux charme d'une autruche mâle !
Cette autruche alsacienne aurait pour nom plus scientifique :
AUGOGNUS LACTAE
lundi 26 mai 2008
le munster
vendredi 16 mai 2008
visite de cette page
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jardins suite
samedi 10 mai 2008
SUITE FEUILLETON
« Il vaudrait mieux que tu dises : bizarre, Jon. Cela irait mieux, tu ne crois pas ? »
Le mot s’inscrit en bleu ciel dans une odeur de guimauve.
« Tu vois ? on dirait un endroit d’expression. Je crois qu’on pourrait essayé de corriger notre dictée d’hier. Ce serait amusant, non ? »
La pièce entière se met à clignoter de toutes les couleurs.
« je suis sûre que j’ai raison. Je ne sais pas si on rêve mais c’est génial. On dirait une pièce pour corriger les fautes. Tu crois qu’il y a d’autres pièces ailleurs ? »
La phrase s’inscrit aussitôt sur le mur et les mots sonnent comme des carillons.
« Aïe aïe aïe ! quel boucan ! j’ai du faire une erreur quelque part. Voyons : ah oui ! Il faut dire : crois tu que… »
Aussitôt, la phrase disparaît. Le carillon aussi.
« Tu vois Jon, j’avais raison ! Profitons-en pour corriger notre dictée. »
jeudi 8 mai 2008
décors de table
mercredi 7 mai 2008
le feuilleton du jour
La maison des fôts
Clémentine et Jon viennent de se réveiller. Ils sont entourées de murs tout blancs. « Où qu’on est ? » demande Jon.
Sur un mur, la phrase s’est inscrite en rouge. Elle clignote violemment aux yeux du garçon qui recule au fond de la pièce.
« C’est quoi ce truc sur le mur ? » demande Clémentine.
La phrase s’inscrit aussitôt sur le mur d’en face, en orange cette fois. Elle clignote mais moins fort, moins agressive.
« Où peut-on bien être ? » demande à nouveau Clémentine.
La phrase s’inscrit sur le troisième mur en bleu la couleur est douce et un parfum suave s’en dégage.
« Hum ! on dirait l’odeur de croissants ! » s’exclame Clémentine.
La phrase s’inscrit aussitôt sous la forme d’un croissant.
« Ça alors ! j’ai jamais vu un machin aussi zarbi ! » dit Jon.
La phrase se répète sur le mur éclairé déjà par la lumière rouge. Zarbi est écrit dans tous les sens. Un son horrible s’en échappe et Jon se bouche les oreilles mais c’est comme si le son était dans sa tête.
« Il vaudrait mieux que tu dises : bizarre, Jon. Cela irait mieux, tu ne crois pas ? »