lundi 22 décembre 2008
LIGNES
Lignes d'horizon, lignes brisées, alignements,
lignes d'eau, dans le ciel, dans les champs,
une porte, un escalier, trois vaches,
un chat perché,
autant d'éléments clé pour un prétexte
à présenter des lignes.
Lignes brisées par le ressac,
fondues par le soleil couchant,
vaguelettes sur un étang,
laissons l'imaginaire vagabonder
le temps de la dire,
le temps de le faire,
le temps des fêtes
tout simplement...
A voir sur ce diaporama.
lignes d'eau, dans le ciel, dans les champs,
une porte, un escalier, trois vaches,
un chat perché,
autant d'éléments clé pour un prétexte
à présenter des lignes.
Lignes brisées par le ressac,
fondues par le soleil couchant,
vaguelettes sur un étang,
laissons l'imaginaire vagabonder
le temps de la dire,
le temps de le faire,
le temps des fêtes
tout simplement...
A voir sur ce diaporama.
mardi 9 décembre 2008
gourmandises
marché de noel à HAMMELN
lundi 8 décembre 2008
une jolie petite fille
jeudi 20 novembre 2008
quand l'automne nous éblouit !
vendredi 14 novembre 2008
FRUITS D'AUTOMNE
vendredi 7 novembre 2008
avant la tempête
lundi 3 novembre 2008
en attendant
En attendant quelqu'un...
j'ai parfois besoin de moment doux, comme des oreillers de plume,
enveloppant comme des nuages de douce rosée,
des moments magiques
pétillants de mille idées
des moments où surgissent des limbes, des ombres,
des mots, des personnages qui veulent vivre.
J'écoute des musiques , qui me font danser,
tourner comme un derviche,
m'enflammer comme une braise sous la cendre,
des chants anciens qui réveillent en moi la part enracinée très loin.
Et je regarde le ciel, les nuages changeant, mouvant comme les rêves.
Je tente en vain d'en saisir l'essence même,
mais mon impatience me précipite alors vers l'échec.
Et ces formes pourtant si parfaites au début,
se délittent,
transformant parfois le chien gueule ouverte en affreux géant aux dents longues.
Je paresse ainsi au coin du feu, oublieuse de la réalité pour ne plus voir que des scènes rougeoyantes et incandescentes,
de lutins sautillants parmi les flammèches du bois se consumant.
j'ai parfois besoin de moment doux, comme des oreillers de plume,
enveloppant comme des nuages de douce rosée,
des moments magiques
pétillants de mille idées
des moments où surgissent des limbes, des ombres,
des mots, des personnages qui veulent vivre.
J'écoute des musiques , qui me font danser,
tourner comme un derviche,
m'enflammer comme une braise sous la cendre,
des chants anciens qui réveillent en moi la part enracinée très loin.
Et je regarde le ciel, les nuages changeant, mouvant comme les rêves.
Je tente en vain d'en saisir l'essence même,
mais mon impatience me précipite alors vers l'échec.
Et ces formes pourtant si parfaites au début,
se délittent,
transformant parfois le chien gueule ouverte en affreux géant aux dents longues.
Je paresse ainsi au coin du feu, oublieuse de la réalité pour ne plus voir que des scènes rougeoyantes et incandescentes,
de lutins sautillants parmi les flammèches du bois se consumant.
un nouvel amour
dimanche 12 octobre 2008
Voyage à la Réunion
lundi 6 octobre 2008
mémoire perdue
Douleur inéfable
sourire sombre car angoisse
étreinte du cœur
au corps perdu
regard dissout
tourné vers l'intérieur
paroles futiles
paroles sublimes
ventre qui grince
cœur qui a peur
s'agite
sueur qui perle
main qui essuie
taches de café
devant derrière
pull à l'envers
chassé-croisé de numéros
porte 108..
porte 23 s'est refermée
quel jour sommes-nous ?
"je ne sais plus"
sourire sombre car angoisse
étreinte du cœur
au corps perdu
regard dissout
tourné vers l'intérieur
paroles futiles
paroles sublimes
ventre qui grince
cœur qui a peur
s'agite
sueur qui perle
main qui essuie
taches de café
devant derrière
pull à l'envers
chassé-croisé de numéros
porte 108..
porte 23 s'est refermée
quel jour sommes-nous ?
"je ne sais plus"
dimanche 28 septembre 2008
vendredi 26 septembre 2008
mardi 23 septembre 2008
une découverte derrière une porte !
lundi 15 septembre 2008
De nouveaux champignons
un monstre dans la forêt ?
lundi 8 septembre 2008
Mauvais temps
vendredi 29 août 2008
un peu plus
samedi 23 août 2008
dimanche 10 août 2008
PERSEIGNE
Pour le plaisir d'une petite visite au BELVEDERE de PERSEIGNE, voici un diaporama dont certaines photos vous sont offerte par ENILESOR, photographe amatrice mais talentueuse !
Bonne promenade en forêt !
Bonne promenade en forêt !
quel temps de chien !
dimanche 3 août 2008
travail
vendredi 18 juillet 2008
lundi 14 juillet 2008
Journée de pêche
samedi 12 juillet 2008
jeudi 3 juillet 2008
Dégoutée
Je suis dégoutée !
Dégoutée d'avoir vu ces vautours agglutinés devant la vitrine, fouillant de leurs yeux avides la profondeur du magasin en attendant que la porte s'ouvre sur leur puanteur !
Dégoutée de les voir se repaitre du malheur des autres et cherchant quelque chose à se mettre sous leurs dents pourries d'avoir mordu sans retenue dans les biens à vendre aux moins offrants !
Je me suis retenue de leur cracher à la figure mais je ne me suis pas retenue de leur dire leur vérité qui les a fait rire...
regards navrés des enfants devant ce spectacle odieux...
sourire désarmés et épouvantés du commissaire - priseur devant cette abjection...
enchères inutiles sans relances, même d'un euro !
proposition malhonnête de 50 euros pour un stock à 6000 !
les humains aiment se repaitre et baver, hurler plus fort que les loups, ricaner plus fort que les hyènes du désert devant une carcasse déjà déchirée et arrachée par les dents acérées et assoiffées de sang de la banque...
mais à quoi s'attendaient donc ces charognards de bitume, dévoreurs du bien d'autrui, illétrés et nauséabonds ?
Dégoutée d'avoir vu ces vautours agglutinés devant la vitrine, fouillant de leurs yeux avides la profondeur du magasin en attendant que la porte s'ouvre sur leur puanteur !
Dégoutée de les voir se repaitre du malheur des autres et cherchant quelque chose à se mettre sous leurs dents pourries d'avoir mordu sans retenue dans les biens à vendre aux moins offrants !
Je me suis retenue de leur cracher à la figure mais je ne me suis pas retenue de leur dire leur vérité qui les a fait rire...
regards navrés des enfants devant ce spectacle odieux...
sourire désarmés et épouvantés du commissaire - priseur devant cette abjection...
enchères inutiles sans relances, même d'un euro !
proposition malhonnête de 50 euros pour un stock à 6000 !
les humains aiment se repaitre et baver, hurler plus fort que les loups, ricaner plus fort que les hyènes du désert devant une carcasse déjà déchirée et arrachée par les dents acérées et assoiffées de sang de la banque...
mais à quoi s'attendaient donc ces charognards de bitume, dévoreurs du bien d'autrui, illétrés et nauséabonds ?
lundi 30 juin 2008
la fin d'un voyage
Un père, une mère qui disparait, c'est une mémoire de perdue. Lieux-dits, personnages, familles sont oubliés.
"Maltournées, Terre aux pierres, Bois des jots, Pithoise, Chêne plat..."
"Le Ghis, le Totor..."
Ce qui relie encore au "passé vivant" n'est plus.
Ceux qui peuvent nous dire encore qui est qui, ont fait fuir dans leurs départs les fantômes des visiteurs du dimanche, les acheteurs d'avant les fêtes, les assoiffés de fin de journée !
En revenant d'avoir conduit ma petite mère à son Unité des Personnes Désorientées (UPAD), après l'avoir laissée avec les autres pensionnaires, après avoir répondu aux questions de la responsable sur le "dentier", l'ORL, le cardiologue, le dentiste "non, elle n'en a pas, elle n'a plus de dents), sur d'autres détails que j'ai oubliés, j'ai eu mal !
Et j'ai pleuré sur le regard apeuré de ma mère, devinant sans doute qu'elle n'était plus en visite mais qu'elle allait rester là !
Douleur de voir la déchéance,
douleur de voir la fragilité,
douleur de l'abandon.
J'espère de tout mon cœur que mes propres enfants n'auront pas à connaître ce moment là !
Ce jour où vous me prendriez par la main comme une petite fille, à me conduire à la porte de ma chambre et à m'y montrer qu'il y a mon nom !
Je l'ai fait, l'entendant me dire que c'est beau pour se persuader qu'elle y sera pour son bien, me brisant le cœur du regret de ne pas avoir su l'aimer assez fort !
Il faut du courage pour ne pas rebrousser chemin !
J'ai été étonnée que , durant le trajet , elle soit si calme, si sage et ne disant rien.
Savait - elle ce qui l'attendait ?
Car dans son inconscience, dans ce monde à elle, il y a des moments où surgissent des éclairs lucides, sans doute acides et qui mettent à vif la réalité de ce qu'elle est !
L'oubli du quotidien et de la réalité, c'est mieux et plus confortable, et cela s'appelle "Eilzheimer".
Et se levant de leur chaise, un sourire douloureux crispant leur si petit visage, attendant patiemment qu'on vienne les chercher, ils demandent :
" ça y est, tu m'emmènes ?"
"Maltournées, Terre aux pierres, Bois des jots, Pithoise, Chêne plat..."
"Le Ghis, le Totor..."
Ce qui relie encore au "passé vivant" n'est plus.
Ceux qui peuvent nous dire encore qui est qui, ont fait fuir dans leurs départs les fantômes des visiteurs du dimanche, les acheteurs d'avant les fêtes, les assoiffés de fin de journée !
En revenant d'avoir conduit ma petite mère à son Unité des Personnes Désorientées (UPAD), après l'avoir laissée avec les autres pensionnaires, après avoir répondu aux questions de la responsable sur le "dentier", l'ORL, le cardiologue, le dentiste "non, elle n'en a pas, elle n'a plus de dents), sur d'autres détails que j'ai oubliés, j'ai eu mal !
Et j'ai pleuré sur le regard apeuré de ma mère, devinant sans doute qu'elle n'était plus en visite mais qu'elle allait rester là !
Douleur de voir la déchéance,
douleur de voir la fragilité,
douleur de l'abandon.
J'espère de tout mon cœur que mes propres enfants n'auront pas à connaître ce moment là !
Ce jour où vous me prendriez par la main comme une petite fille, à me conduire à la porte de ma chambre et à m'y montrer qu'il y a mon nom !
Je l'ai fait, l'entendant me dire que c'est beau pour se persuader qu'elle y sera pour son bien, me brisant le cœur du regret de ne pas avoir su l'aimer assez fort !
Il faut du courage pour ne pas rebrousser chemin !
J'ai été étonnée que , durant le trajet , elle soit si calme, si sage et ne disant rien.
Savait - elle ce qui l'attendait ?
Car dans son inconscience, dans ce monde à elle, il y a des moments où surgissent des éclairs lucides, sans doute acides et qui mettent à vif la réalité de ce qu'elle est !
L'oubli du quotidien et de la réalité, c'est mieux et plus confortable, et cela s'appelle "Eilzheimer".
Et se levant de leur chaise, un sourire douloureux crispant leur si petit visage, attendant patiemment qu'on vienne les chercher, ils demandent :
" ça y est, tu m'emmènes ?"
samedi 28 juin 2008
jeudi 26 juin 2008
petite visite de la Corse en diaporama
dimanche 22 juin 2008
samedi 21 juin 2008
elle m'a donné la main
Hier, elle m'a donné la main. C'était le matin, devant cette grande maison qui va être son dernier lieu de vie. Elle préparait son entrée en ce lieu comme une petite fille à l'école maternelle. Dès l'entrée, elle trouvait tout très beau, ébahie devant un dessin réalisé par les résidents, enthousiaste devant les couleurs de peintures des portes et des murs.
Elle me tenait la main pour entrer dans sa future chambre qu'elle a tout de suite aimé. "Tu as vu le lit ? Il est grand ! Je vais pouvoir mettre la photo de papa devant la fenêtre, il sera content !"
Et puis comme des petites filles qui vont jouer à la marelle, avec cette nouvelle venue, ce furent des embrassades, mains qui s'étreignent et rires et promesses :
"Ça y est, je viens, oui ! C'est sûr !"
Déjà dans sa tête elle y est, heureuse de changer de décors, sans soucis, inconsciente que c'est la fin et c'est tant mieux.
Et j'ai réalisé que la seule chose que je pouvais lui offrir maintenant, c'était de l'amour.
Et que la seule façon de l'aider c'était de la prendre dans mes bras et de la serrer très fort !
Elle va dans ce qu'on appelle pudiquement : quartier des adultes désorientés.
Cette maladie qui ravage tant de cerveaux vieillissants : Eilzheimer.
Elle me tenait la main pour entrer dans sa future chambre qu'elle a tout de suite aimé. "Tu as vu le lit ? Il est grand ! Je vais pouvoir mettre la photo de papa devant la fenêtre, il sera content !"
Et puis comme des petites filles qui vont jouer à la marelle, avec cette nouvelle venue, ce furent des embrassades, mains qui s'étreignent et rires et promesses :
"Ça y est, je viens, oui ! C'est sûr !"
Déjà dans sa tête elle y est, heureuse de changer de décors, sans soucis, inconsciente que c'est la fin et c'est tant mieux.
Et j'ai réalisé que la seule chose que je pouvais lui offrir maintenant, c'était de l'amour.
Et que la seule façon de l'aider c'était de la prendre dans mes bras et de la serrer très fort !
Elle va dans ce qu'on appelle pudiquement : quartier des adultes désorientés.
Cette maladie qui ravage tant de cerveaux vieillissants : Eilzheimer.
dimanche 15 juin 2008
tôt le matin sous la pluie,
quand on se promène sous la pluie, il se passe de drôles de choses !
Les gouttes d'eau vibrent, la lumière se pose en éclaireuse ombrant mystérieusement leurs contours...
vendredi 13 juin 2008
mercredi 11 juin 2008
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