De belles boules de neiges à Noël, un bon repas aux chandelles, et une multitude de cadeaux à s'échanger avec amour ! C'est ça Noël ! Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année !
dimanche 22 novembre 2009
La vie de certains ressemble à cet ange confiant et pourtant s'ils savaient que le socle brisé est prêt à s'écrouler ! Nous avons de la chance, nos bases sont solides. Mais dans toutes nos pensées tendues vers des fêtes bientôt là, n'oublions pas ceux qui n'ont rien, peut-être, mais dont le cœur est rempli d'espoir !
J'ai pleuré en voyant ce gamin de seize ans appeler ses parents mais personne n'a répondu. Alors il a craqué alors il a pleuré cachant de sa main ses yeux mouillés. Qu'attendons-nous pour réagir ? Nous avons le pouvoir nous avons le devoir de le faire ! la détresse et le deuil sont le lot quotidien des peuples qui souffrent à cause de leur terre parce qu'on a décidé parce qu'ils ont décidé eux les "grands" de ce monde qu'un oléoduc devait y passer déclenchant une guerre et j'ai vu ce gamin fuyant avec son frère errer sur une place comme tant d'autres avec lui. Une main fut tendue généreuse, courageuse. J'étais là impuissante voyeuse de cet enfant de seize ans qui m'a déchiré le cœur de ses pleurs ! "maman, maman ? C'est moi, je vais bien " si l'on peut dire ainsi. Mais maman n'était pas présente au bout du fil. Posant le récepteur, l'enfant dans sa douleur s'est retrouvé en pleur. Et vous que faites-vous ? Halte, où allez-vous ? Vous marchez, trop vite, c'est interdit ! Et vous où allez-vous ? N'ouvrez pas cette porte, n'interrompez pas le spectacle de ces vies déchirées. Et vous que faites-vous ? Vous parlez, vous osez, écrivez, vous osez ! Ne savez-vous donc pas que c'est interdit ! depuis quand ? Depuis aujourd'hui...
Que vous suggère cette photo ? Ces sculptures de Bruce Krebs sont à la Rochelle, moulées dans le bronze sur l'idée d'un lecteur utilisant la tête de quelqu'un comme support de son livre. Qu'en pensez-vous ? Photos de Pierre.
Voici des photos toutes rouges ou presque, comme quoi cette couleur est dominante quelque part ! Roses, coquelicot, verre, peluche, feuilles, avec du blanc ou sans, plutôt rose que rouge, velouté, craquante, translucide, sauvage ou cultivée, la fleur nous envoûte, sublimant sa robe pour notre seul plaisir ! Regardez sur le diaporama à droite et plus bas...
samedi 17 octobre 2009
Nous ramassons des coquillages que nous mettons à notre oreille. Entendons-nous des sirènes chanter ? Les bateaux sont là prêts à nous emmener mais vers quels horizons ? Nous écrivons des messages un peu partout mais comme ceux écrits sur le sable, qu'en reste-t' il ? Ainsi passe le temps, jour après jour. Sans cesse écrivons-nous sur le sable, sans cesse crions-nous au bord de la mer mais le bruit de ses vagues anéantit notre espoir d'être entendu, la marée efface les mots. Pourtant, nous espérons toujours que ces mots, ces cris soient entendus et ils le sont, car ceux qui les ont entendus les ont compris : à leur façon !
Où sont les mots acides comme des rondelles de citrons, les mots pointus tels des fils de fer barbelés qui égratignent et font saigner les certitudes ? Où sont les mots doux comme des nuages, des plumes sous le vent, que sont devenus les mots à deux, répercutés par les deux cœurs, engourdis par la passion ? On entend seulement les mots durs qui tuent l'espoir, les mots poisons qui rongent, les mots musique qui hurlent aux oreilles inattentives démotivées. On entend seulement les mots enrobés de chocolat doux-amers, qui font passer avec impudeur les couleuvres, les vipères et autres serpents qui circulent parmi nous. Il n'y a guère de mots d'espoir bleus horizon, rose dragée édulcorée, de mots tendresse, de mots doudous !
Visite dans les marais poitevins grâce à notre guide Jean, 83 ans et qui nous a donné envie d'y retourner par une nuit étoilée, alanguis sur ce bateau plat, la tête près des étoiles, écoutant seulement le doux clapotis de l'eau, le bruissement des feuilles bercées par le vent, un falot à l'avant dont la flamme tremblotante donne aux arbres l'allure de fantômes ! Des remous surgissent des feux, alimentés par la vase et les plantes en décomposition...
Il parait qu'elle est partie à la mer ! Elle va sûrement nous ramener des photos de poissons ! Ha ? tu crois ? Y'en a pas un, là-bas, avec l'ours blanc ?
jeudi 27 août 2009
C'est presque de l'or, comme une pluie de pépites balayées par le vent !
je sais que tu ne lira jamais ce texte c'est bientôt ton anniversaire tu es si fière d'être allé aussi loin ! "80 balais, c'est pas vrai" Une petite carte avec de jolies couleurs quelques mots pour un peu de tendresse mais depuis peu, enfin, non, depuis quelque temps déjà, il me faut vraiment être proche de toi pour que tu me reconnaisses et ce qui me fait mal c'est d'être ta mémoire ! c'est de devoir me rappeler de ta mémoire. Tu as une mémoire mais ce n'est pas la tienne. C'en est une autre que tu t'es accaparée mais d'où vient' elle ? Et je dois me souvenir de tes souvenirs et te dire :" oui je sais" même si je ne sais pas. Je ne connais pas cette robe bleue aux bouquets de fleurs de ton mariage. Où était-ce ? Ha oui, là-bas ... Elle était blanche ta robe mais je ne peux m'en souvenir car je n'étais pas née... Non, je n'ai pas ce souvenir là, maman !
J'aimerais parfois être comme ces insectes qui se cachent dans les fleurs j'aimerais parfois ne plus sentir sur moi tout le poids des questions qui m'accablent ne plus voir le désert des cœurs secs de ceux qui ont tout savoir où aller sans me poser de question je remplis pourtant ma vie de moments généreux de joie partagée des moments où mon cœur déborde de tendresse mais aussi de moments durs quand mes enfants vont mal et que je ne peux rien faire quand je n'ai personne pour partager ma peine et que mes espoirs s'écroulent devant la frénésie de certains qui veulent la reconnaissance je me sens parfois inutile tant est que l'on soit utile il y a certains lieux qui me font peur et m'angoissent quand j'y vois des vieillards qui appellent et pleurent leurs parents perdus à jamais mais qui l'ont oublié et alors je regarde celle qui m'a donné la vie et enfin je souris car elle m'a donné sa force celle de rire devant les difficultés d'avancer d'aller toujours plus loin d'emprunter des chemins même s'ils sont lointains d'être au creux des vagues mais de profiter du vent qui gonfle le courant et me remonte ainsi pour courir sur les crêtes portée par les ailes du vent m'envoler munie de mon crayon et remplir enfin des pages qui vident mon esprit et me retrouve tranquille parmi des personnages certes de papier mais qui sont les miens.
Ami(e)s bloggers, voici l'adresse d'un site à visiter pour vous parents qui connaissez les difficultés rencontrées par des enfants ayant des problèmes de lecture. Ce site vous propose des jeux très ludiques pour que votre enfant ait du plaisir à lire. Vous devez écrire l'adresse directement dans la barre de recherche : www.jeux-enfants-lecture.com Ce jeu est proposé par Brigitte Etienne 4 rue d'Estournelles de C. 72600 MAMERS
Ils n'hésitent pas à squatter même les petites fleurs ces insectes sans gêne ! C'est vrai qu'ils sont payés au rendement ! Et ça turbine les abeilles...
Léa vient d'avoir 7 ans. Elle lit des romans, écrit des histoires de lapin qui va voir le docteur et vous fait un puzzle de 200 pièces en moins de temps qu'il vous en faut pour dire ouf ! (enfin presque !) son secret : elle est entourée d'amour comme ses deux sœurs.
Héléna a 7 mois. De grandes billes marron clair ou gris ou bleu foncé, c'est selon ! Elle rit, elle pleure et elle nous regarde en plissant son nez comme une petite sorcière bien-aimée qu 'elle est !
Vous êtes invités à venir visiter l'exposition de peintures de Véronique Lesage, peintre animalier, de photos de Blandine Borence à la Ferté Bernard, chapelle saint Liphard du 25 avril au 10 mai. Horaires d'ouverture : vendredi samedi et dimanche de 14h30 à 18h30 lundi de 10h à 12h30. A cette occasion, Blandine Borence dédicacera ses deux nouveaux livres : "les tôles fatales" roman policier, et "histoires à lire et à rêver, autres histoires" contes pour tous publics. Blandine Borence expose aussi ses photos à l' Office de tourisme de Mamers et du Saosnois, place Carnot, du 2 mai au 25 mai. Horaires d'ouverture de l'office de tourisme.
Les petits soldats du jardin sont fidèles au poste ! Année après année toujours plus nombreux, ils mettent de l'ordre dans les plates-bandeset semblent au garde à vous.
cela semble incongru face au déferlement neigeux des buissons épineux.
Je regardais mon plan de métro mais Tristan me fit signe que lui, il connaissait. -Vous savez, je suis né à Paris. Alors le métro, je connais. Venez, on descend là. Station Nation puis direction Etoile. Les stations défilaient et toujours ça montait et ça descendait. Un air d'accordéon envahit l'espace. Un instant j'ai cru que c'était mon amie qui jouait mais non. C'était un étranger. Il jouait bien. J'ai souri. -Vous aimez ? demande Tristan qui fouille ses poches. Il en resort une pièce de monnaie. Moi, je n'ai jamais de monnaie ni aucun argent sur moi.( Çà évite de se faire voler et d'avoir des problèmes). L'homme à l'accordéon passait maintenant entre les sièges, tendant son porte-monnaie. -Merci monsieur, merci madame. Tristan lui a donné sa pièce. -Merci monsieur. Je lui ai souri. C'est tout ce que j'ai à donner. -Merci madame. Un sourire c'est déjà beaucoup ! Nous arrivâmes enfin à destination : Charles de Gaulle-Etoile. Tristan était là, il me prit la main. Je le laissais faire. Nous nous retrouvâmes au bout des Champs Elysées et l' Arc de triomphe était énorme. Des drapeaux flottaient tout en haut. Moi, je veux aller tout en bas. La crypte était ouverte et nous y entrâmes. La flamme brûlait, éclairant faiblement l'endroit désert. Je me plaçais face à Tristan qui m'a prise dans ses bras. Ses lèvres ont touché les miennes et soudain il m'a regardée. Il ne tenait plus dans ses bras la fille du métro. Mes ailes se sont déployées dans mon dos, mes cheveux se sont mis à onduler et à briller autour de moi. Mon habit de lumière irradiait tout l'espace autour de nous. Tristan avait l'air complètement sonné et ahuri. Ma voix fut comme une douce mélodie à ses oreilles. -Voilà, Tristan qui je suis : ton ange et je suis venue te chercher. L'heure est venue. L'enveloppe charnelle de Tristan s'effondra sur le sol et nous nous sommes envolés tous deux hors du temps et de l'espace. FIN
Je gagnais du temps sur la réponse. -Voilà m'sieur-dame ! çà fait 5 euros ! Tristan fouilla dans ses poches, en sortit un billet froissé. -Merci m'sieur-dame ! Me voici avec une jolie théière qui ressemble à un éléphant. Tristan sourit. -Il vous a gâtée ! Jolie théière ! Ouais, ben si on continue comme ça dans les platitudes, on ne va pas aller bien loin !!! Tristan avala son café et se leva. Il venait de regarder sa montre et s'excusa. -Zut, le temps passe trop vite. On se revoit dans le métro ? Demain ? -Oui oui, demain dans le métro. Et il est parti. Et moi aussi je suis partie. Beaucoup plus vite que lui. J'ai repris ma place dans le wagon. Des gens montaient, d'autres descendaient... Et ça y est, il fut là, devant moi. Ses yeux souriaient en me voyant. -Bonjour ! Votre thé était bon ? Au fait, vous ne m'avez pas dit votre nom hier ! -Gabrielle. Oui, le thé était excellent !(menteuse, tu n'y as même pas touché !) Toujours le Père-Lachaise ? -Non, pas aujourd'hui, je suis libre. Et vous ? Moi ? je n'avais pas pensé à cette éventualité mais ma petite vois me disait que c'était le bon moment. -C'est super car je suis libre aussi. Vous avez un endroit précis où vous désirez aller ? Tristan me regarda, les yeux brillants. Il avait les yeux sombres et je pouvais lire en eux comme dans un livre ouvert. Là, ils me disaient que Tristan était heureux. J'avais une idée qui pouvait lui plaire. -J'aimerais aller sur la tombe du soldat inconnu, vous savez, sous l'arc de triomphe. Il eut l'air vraiment étonné. -Bien, pourquoi pas si vous y tenez ! Ce n'est pas un endroit très gai vous savez ! -ça ne fait rien. Ce sera parfait !
Voici un pont auprès duquel je me suis reposée. Un pont sous lequel coule une rivière tranquille... Jusqu'à quand ? Car certains veillent à polluer et maltraiter les champs. Car certains veillent à nous faire croire que les OGM peuvent contre nature nous nourrir tous où que nous vivions ! Mais c'est faux ! Rien n'est moins sûr... Soyons vigilants pour nos enfants pour les enfants de ceux-ci afin qu'ils puissent aussi se promener comme moi devant ce pont au bord de cette rivière non POLLUEE.
Il y avait du monde dans le métro et j'occupais toujours la même place. Il est monté à son tour et a pris sa place. Il a évité mon regard, fait comme si on ne se connaissait pas. Puis, une espèce de rocker est monté, l'air bizarre. Il m'a regardé et a commencé à me parler. Il était pas mal : grand, blond, la mèche ondulée façon Johnny des années soixante, mais il m'embêtait vraiment. Je ne savais pas quoi faire ni quoi lui répondre, alors j'ai tenté mon va-tout. Et en m'adressant à mon voisin d'en face qui semblait beaucoup s'amuser : - Chéri ! Dis-lui donc qu'on est mariés ! Qu'il me fiche la paix ! Et c'est comme ça que le miracle a eu lieu. - C'est vrai quoi ! Laissez tomber ! Elle est prise et par moi. Et joignant le geste à la parole, il s'est assis à côté de moi. Le beau blond a eu une mou désabusée et c'est à la station suivante qu'il est descendu. - Merci, c'était sympa. Ne m'en veuillez pas pour hier. Je tiens à m'excuser et je vous offre un verre. Alors, ça vous dit ? Je n'en revenais pas de ma propre audace et cela ne faisait pas partie de mon boulot. Qu'est-ce que je faisais ? Il fallait qu'il sache. C'était ma petite voix intérieure qui me parlait. Pourquoi devait-il savoir ? Je n'en avais pas envie mais alors pas du tout car je m'amusais bien pour une fois ! - Si on descendait là ? On avait raté Gare du Nord et on était maintenant Gare de l'Est. Il me plaisait et il était drôle ! - Descendre Gare de l'Est ? Oui, pourquoi pas ! Il y a toujours beaucoup de monde ici, vous savez. Il faut se trouver une place quelque part. Il me regarda bizarrement et éclata de rire. - Oh, ne craignez rien, il y a toujours des places, surtout à cette heure là ! Mais arrivés dans la gare, nous dûmes vite déchanter. Que de monde ! Pourtant, au buffet de la gare, il restait une petite table dans un coin. C'était suffisant. - Voilà. On est bien ici. Que prenez-vous ? - Heu, un thé, un thé au lait. Froid le lait ! Le garçon attendait déjà à notre table. - Ces messieurs-dame désirent ? - Un petit noir et un thé au lait. Froid le lait. Et le garçon disparut, nous laissant en tête-à-tête. - Vous n'enlevez pas votre chapeau ni vos lunettes ? J'aimerais connaître la couleur de ces yeux qui me suivent depuis ces jours dans le métro ! Vous m'avez intrigué, franchement ! Qui êtes-vous ? Oh la la ! Toutes ces questions !!! Je croyais que les hommes ne parlaient pas ! Je suis gâtée avec le mien ! Je ne pouvais décemment pas ôter mon chapeau et encore moins mes lunettes ! - Je ne peux pas vous montrer mes yeux. Ils sont quelconques et je porte une perruque. C'est ma maladie qui veut çà. ( Alors là, quelle menteuse !) - Ha, dommage ! Au fait, moi c'est Tristan. Je travaille au Père-Lachaise, enfin, à côté, et vous ? - Le Père-Lachaise ? Je connais bien et c'est vraiment un coin sympa : Qu'est-ce que je fais ? Heu... surveillante. Oui, c'est ça. Je fais de la surveillance. - Ah ? Et vous surveillez quoi ? Le serveur arriva juste à point avec nos consommations. -
Ce moinillon n'a pas encore la coupe totale "je suis un bonze et un vrai" mais il est bien parti vers sa destinée. Et de dos, on peut admirer les plis savamment portés par cet homme en prière.
Tous les jours je le voyais monter. A Stalingrad, juste avant Riquet. Inévitablement, il s'installait en face de moi. On descendait tous les deux à gare du Nord et après, je prenais vers Clignancourt et lui, je ne savais pas. J'avais le temps de regarder autour de moi. Tous ces visages si différents, toutes ces tailles, ces vêtements, ces âges... Je regardais aussi les chaussures : baskets, mocassins, sandales, escarpins, nu-pieds. Cuir, toile, synthétique. Et toutes ces odeurs : sueurs aigres ou sucrées, les noires étant plus suaves et les arabes plus acides. Senteurs musquées ou poivrées, fleuries ou boisées. Parfums de grandes marques ou sent-bon de supermarché. Lui, je ne sais pas ce qu'il sentait. Je le voyais de face. Il devait me voir aussi avec mes lunettes noires, mon chapeau rabattu sur mon front et mes vêtements quelconques. Je faisais partie de la foule, noyée dans la masse de tous ces individus. On se regardait réciproquement et sans doute avions-nous les mêmes questions dans la tête : Qui est-il ? Qui est-elle ? Ou peut-être pas... Il fallait bien forcer le destin, alors... Un jour, je l'ai suivi. Il s'est arrêté à Nation. Là, en bas de l'escalier, il y a toujours une dame qui joue de l'accordéon. Les gens la connaissent et lui disent bonjour. J'étais restée là toute une journée et elle avait vraiment fait une bonne recette. Elle m'a remerciée d'être là, à ses côtés. - Vous êtes mon ange. Vous m'avez porté bonheur. Pourtant, je ne ressemble pas à un ange, ou si peu. La dame est là, sur son siège. Je me suis demandée si elle était handicapée, vu qu'elle restait des heures à jouer sans bouger de sa chaise. Je ne suis jamais restée assez longtemps pour le savoir. Bref, la dame est là et mon voisin de face du métro s'est arrêté. Il écoute la musique. C'est du Piaf : " Quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas, je vois la vie en rose..." Je m'arrête derrière lui. C'est drôle, j'ai l'impression que c'est une chanson pour nous, lui et moi. Il se retourne brusquement car il a senti ma présence. Il me regarde et il sourit. - Bonjour ! D'habitude vous ne passez pas par ici ! - C'est vrai mais aujourd'hui', c'est différent ! Vous allez où ? C'est comme un éclair de colère qui traverse son regard et il s'enfuit. Tant pis pour lui ! Je cours très vite quand il le faut. J'ai juste le temps de le voir sortir mais il n'est pas assez rapide. Il me retrouve sur le trottoir. - Mais...Comment...? Il n'en revient pas ! Moi aussi, je suis un peu surprise mais bon, il me plaît ! Ai-je une chance avec lui ? Je ne sais pas si je peux avoir cette pensée : il me plaît. Pourtant, elle est là, cette pensée ! Il attend une explication qui ne vient pas, alors il repart et je retourne d'où je viens. Et puis, un jour qui aurait dû être semblable aux autres, quelque chose se passe...
Une tempête vient de se lever au-delà de nos frontières ! Un grand vent de changement souffle sur ceux qui ont profité et profitent encore et en veulent toujours plus ! J'ai écouté avec beaucoup de recueillement ce discours dérangeant qui fait battre nos cœurs car il est porteur d'espoir pour ceux qui souffrent et qui n'ont rien ceux dont on pille sans vergogne les ressources. Et je pense que nous aussi, nous pouvons à notre manière, être porteurs de ces valeurs que nous avons jetées aux orties ! Si on dit maintenant : courage, partage si on dit aussi : respect et tolérance, cela résonnera-t' il enfin aux oreilles de ceux qui ne connaissent que : profits et guerres ceux qui ne pensent que : licenciements et dérèglementation ? Je l'espère, oui, je l'espère pour mes enfants, pour vos enfants, et pour les générations futures.
vendredi 9 janvier 2009
Quelle est cette empreinte ? Un animal prêt à s'abreuver à cette source enneigée ?
L'HIVER EST BIEN LA ! Malgré le froid assez vif en forêt, j'ai pris mon appareil-photo et je vous livre quelques clichés ! Traces récentes, sources frileuse sous les berges refroidies, la neige réveille notre instinct poète. Il faisait moins quelques degrés et c'est avec regrets que j'ai quitté ce lieu tranquille.
A tous, des surprises, de la rigolade, des bons moments entre amis ou en famille, a tous, du courage pour affronter les difficultés de la vie, surmonter l'insurmontable, à tous, des larmes de joie, du bon vin, même si c'est autour de spaghettis, quelqu'un avec qui parler, discuter, échanger, et quand notre vie nous semble pénible triste et injuste, pensons que nous avons un toit, des moyens pour manger et des blogs pour être LIBRES ! BONNE ANNEE !